
Plonger au cœur du vivant sans le toucher : la promesse de Lutèce Dynamics
Rencontre avec Salvatore Azzollini, COO de Lutèce Dynamics, une jeune pousse française qui ambitionne de révolutionner l’imagerie cellulaire.
Rencontre avec Alexandre Santinho, cofondateur et CEO d’Oria Bioscience, une startup française qui ambitionne d’ouvrir la "boîte noire" cellulaire.

Rencontre avec Alexandre Santinho, cofondateur et CEO d’Oria Bioscience, une startup française qui ambitionne d’ouvrir la "boîte noire" cellulaire grâce à une technologie microfluidique unique.
En isolant et en purifiant les organelles, ces minuscules usines intracellulaires souvent impliquées dans les maladies neurodégénératives, Oria offre à l’industrie pharmaceutique un accès inédit à des cibles jusqu’ici inatteignables. Une avancée qui pourrait accélérer le développement de nouveaux médicaments pour Parkinson, Alzheimer et bien d’autres pathologies.
Alexandre Santinho :
« Bonjour, je m’appelle Alexandre Santinho, je suis le CEO et cofondateur d’Oria Bioscience. Chez Oria, nous sommes des experts des organelles : ce sont de petits compartiments à l’intérieur des cellules qui produisent l’énergie, la recyclent ou génèrent de la matière.
Dans les maladies neurodégénératives, nous constatons que ces organelles dysfonctionnent. Pour pouvoir les étudier, nous avons développé une technologie microfluidique qui permet d’ouvrir les cellules, de libérer les organelles et d’en produire des fractions purifiées. Nous apportons ensuite ces organelles directement sur les plateformes de screening des industriels pharmaceutiques.
Grâce à ces compartiments purifiés, nos partenaires peuvent développer de nouvelles thérapies, notamment pour la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. »
Alexandre Santinho :
« Dans les maladies neurodégénératives, on observe de plus en plus d’organelles qui dysfonctionnent. Les mitochondries et les lysosomes sont particulièrement perturbés, alors qu’ils jouent un rôle clé dans la production d’énergie, la dégradation des déchets cellulaires et la gestion des protéines.
Le problème, c’est que la cellule est une boîte noire : ces organelles sont extrêmement petites et fragiles, ce qui rend leur extraction et leur étude très difficiles. Notre technologie permet d’ouvrir les cellules sans les détruire, de libérer les organelles et d’en fournir des millions en flacons purifiés aux industriels. Cela ouvre l’accès à des cibles biologiques essentielles mais jusqu’ici inaccessibles. »
Alexandre Santinho :
« En fournissant des organelles purifiées à grande échelle, nous permettons aux industriels de tester leurs candidats médicaments directement sur les organelles dysfonctionnelles. Cela peut accélérer le développement de thérapies pour les maladies de Parkinson, d’Alzheimer et d’autres pathologies neurodégénératives.
Notre ambition est de contribuer à l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques en donnant enfin accès à ces compartiments intracellulaires, à haut débit et de manière fiable. »
Alexandre Santinho :
« Nous avons choisi “Oria” comme référence à Organelle Innovation and Access. Notre vision est vraiment de libérer les organelles, de changer de paradigme et de permettre à nos clients de travailler enfin sur ces cibles à haut débit et avec fiabilité.
“Bioscience” est au singulier dans notre nom, même si nous utilisons en réalité de nombreuses technologies différentes. »
Alexandre Santinho :
« Je préfère vivre 50 ans avec un cerveau deux fois plus performant. Avec un cerveau plus performant, on pourrait apporter de nouvelles solutions et répondre à des enjeux sociétaux majeurs. Je crois profondément au pouvoir de la science, et je pense qu’un cerveau plus performant permettrait de créer davantage et d’avoir plus d’impact. »